Un écogeste par mois


Un écogeste est un geste simple et banal de la vie de tous les jours comme aller au travail, faire la cuisine, se laver, jardiner, faire ses courses, un geste que chacun de nous peut faire afin de diminuer la pollution et améliorer son environnement.

Eco-geste n°11 : Et si on fabriquait nos produits ménagers…
En sachant que 324 millions de tonnes de déchets sont produits chaque année en France, nous pouvons avoir envie de réaliser soi-même ses produits ménagers et ainsi :

  • nettoyer son intérieur en réalisant des économies
  • réduire considérablement sa production de déchets, son utilisation de plastique et de détergents chimiques toxiques qui en transitant par les eaux usées polluent les océans.

Faire soi-même ses produits nettoyants présente plusieurs avantages :

  • avantages économiques : avec quelques ingrédients de base (5 ou 6 tout au plus) on peut fabriquer l’ensemble des produits nécessaires pour le nettoyage de la maison et du linge.
  • avantages écologiques : les produits indispensables pour la fabrication de nos produits « maison » sont souvent conditionnés dans des emballages ne comportant pas de plastiques (on peut même parfois les trouver en vrac dans certaines enseignes comme Biocoop par exemple)

Voici les produits de base dont vous aurez besoin :

  • le vinaigre blanc
  • le bicarbonate de soude
  • le savon de Marseille
  • le savon noir
  • les cristaux de soude
    (et en option des huiles essentielles pour parfumer vos produits)

Avec ces produits vous pourrez fabriquer

  • votre lessive
  • votre liquide vaisselle
  • votre nettoyant multi-usage

Vous trouverez sur internet de nombreux sites (avec parfois des démos) expliquant comment procéder pour faire ces produits ménagers, voici quelques adresses (liste non exhaustive) :
https://jardinage.lemonde.fr/dossie...
https://www.ecoconso.be/fr/content/...
https://trucmania.ouest-france.fr/r...

Lien vers la présentation du groupe "église verte" de la paroisse

Précédemment :

Eco-geste n°10 : élever quelques poules...

Vous le savez sans doute, depuis le 1er janvier 2024, le tri des biodéchets à la source est obligatoire. Les biodéchets représentent 30 % du contenu de la poubelle des Français. Les biodéchets sont des « déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires. » (Article L. 541-1-1 du code de l’environnement)
Par « biodéchets » on entend tous les produits biodégradables, c’est-à-dire pouvant être décomposés naturellement par des micro-organismes vivants ; et par « à la source », on entend un tri directement effectué chez les ménages, dans les restaurants, les cantines, les entreprises, les parcs et les jardins.

Voici une idée pour franchir le pas de la dégradation des biodéchets à domicile : élever quelques poules. Il faut savoir que deux poules consomment environ 350 g de biodéchets/jour, soit sur une année la centaine de kg de biodéchets produits par un ménage avec deux enfants.

Les poules ont besoin de peu : un espace sécurisé grâce à une clôture dans le jardin, un endroit où dormir à l’abri, une alimentation variée comprenant des restes alimentaires, des mélanges de graines et de céréales adaptées, de l’eau fraîche à volonté.
Elles apprécient le pain rassis, les restes de gâteaux, de biscottes, les épluchures de fruits et de légumes bien sûr, les croûtes de fromage, la salade verte, la charcuterie mais aussi les coquilles d’huîtres ou de moules broyées et même les coquilles d’œufs.
Vous hésitez encore :

  • En moyenne, une poule pondeuse donne 200 œufs par an.
  • Deux poules sont suffisantes pour 3 ou 4 personnes
  • Si vous vous absentez, vous trouverez bien un voisin pour récupérer les œufs (bio bien sûr) et nourrir vos poules.
  • Les poules peuvent cohabiter facilement avec des animaux domestiques.

Petit conseil : pour éviter tout problème avec vos voisins ne prenez pas de coq...

Eco-geste n°9 : fabriquer nos décorations de Noël…

Les décorations de Noël ont un coût écologique indéniable puisque la majorité d’entr’elles viennent de Chine (impact carbone du transport et peintures polluantes voire toxiques parfois…). Faire ses propres décorations avec des produits locaux ou avec des produits réutilisés nous fait faire des économies et nous procure une réelle satisfaction.

Voici quelques idées pour franchir le pas des décorations faites soi-même :

  • Pensez aux pommes de pin : Si vous aimez les promenades en famille le week-end, c’est l’occasion de ramasser des pommes de pin. Vous n’y avez peut-être pas pensé, mais les pommes de pin sont beaucoup utilisées pour créer des décorations de Noël soi-même. Elles rappellent la nature, les sapins et le bois pour créer une atmosphère chaleureuse en compagnie de vos proches. Accrochez-les aux poignées de porte avec des rubans aux couleurs de Noël !
  • Fabriquez des photophores : vous remplacerez les guirlandes électriques énergivores par des bougies placées dans des bocaux ou des pots en verre que vous pouvez colorer selon votre envie.
  • Faites des boules de Noël avec des rondins de bois : découpez des rondelles de bois dans ce rondin, puis percez un trou dans chaque rondelle afin de pouvoir mettre un fil pour l’accrocher au sapin et décorez cette boule selon vos envies.
  • Fabriquez votre couronne de Noël et vos guirlandes : pour cela, utilisez des produits locaux : pommes de pin, feuilles, branches de houx ou de sapin, fleurs séchées, fruits secs, plumes etc… A défaut, réutilisez les vieilles guirlandes défraichies ou dégarnies en les tressant par 3 ou 4 pour reconstituer une nouvelle guirlande.
  • Créez votre sapin de Noël : avec du bois de palettes récupérées, construisez un sapin tout en bois (inspirez-vous de ceux construits par les jeunes et disposés aux entrées de Beaupréau).

Eco-geste n°8 : réparer nos objets…

Lorsqu’un objet tombait en panne ou se cassait, nos grands-parents avaient l’habitude de chercher à le réparer pour le faire durer. Cette habitude s’est perdue avec des produits bons marchés ou conçus pour ne pas être réparables. Mais, entre renouveler ou réparer, le prix reste notre critère principal et souvent on préfère racheter… Dommage car cette décision ne tient pas compte du coût environnemental !
Voici quelques pistes pour franchir le pas de la réparation :

  • Profitez d’un bonus écologique : l’Etat a mis en place un « bonus réparation » (de 10 à 45 euros déduits de la facture du réparateur agréé) pour nous inciter à recourir davantage à la réparation.
  • Rapprochez-vous d’un « repair café » : des bénévoles compétents sont là pour vous aider à réparer vos petits-objets en panne. A Beaupréau par exemple, le repair café se tient les premiers samedis du mois de 9h à 12h au 65 rue de la Lime (Association l’Echapée verte).
  • Plongez-vous dans les tutoriels : internet regorge de tutoriels vidéo très bien faits pour nous montrer comment démonter, bricoler, revisser, recoller, repriser.

Liens utiles :

D’après LE PELERIN n°7351 du 19 octobre 2023

Eco-geste n°7 : semer des (...)

Eco-geste n°7 : semer des engrais verts…
Et si au jardi, on semait des engrais verts...
Les engrais verts sont des plantes cultivées sans but alimentaire mais qui vont enrichir le sol en le rendant plus vivant, plus fertile et qui vont empêcher les « mauvaises herbes » de gagner du terrain. Ces engrais verts permettent de réduire et même de supprimer les apports d’engrais chimiques responsables d’une pollution massive des sols et des eaux souterraines (pour rappel, ils sont interdits à la vente aux particuliers depuis 2019).
C’est le bon moment pour semer ces engrais verts. Mais, que semer ? Voici quelques exemples :

  • Le sarrasin évite le désherbage car ayant une croissance rapide, il va prendre le dessus sur les herbes folles en les empêchant de se développer.
  • La moutarde ou la phacélie (aux fleurs jaunes ou violettes) sont idéales pour des terres légères.
  • La vesce d’hiver est recommandée pour des terrains argileux et compacts. Associée au seigle, elle cassera les mottes et décompactera le sol. On peut aussi utiliser le lin ou la bourrache.
  • La luzerne, le lupin, la féverole ou le trèfle enrichiront le sol en azote.
    Attention : ces plantes devront être coupées et broyées avant de monter en graines, il faut ensuite les enfouir dans le sol.
    D’après LE PELERIN n°7345 du 7 septembre 2023

Eco-geste n°6 : Un compost (...)

Eco-geste n°6 : Un compost (individuel ou collectif)…
Mettre en place un compost participe au respect de la Création et comporte aussi des avantages à l’échelle d’une communauté paroissiale. L’enjeu écologique est réel puisqu’un bon tiers du poids des poubelles domestiques est composé de « fermentescibles », c’est-à-dire de matériaux organiques (bio-déchets) qui peuvent avoir un cycle de vie naturel en devenant avec l’aide du temps et de petits organismes (vers, bactéries) une ressource agronomique précieuse.
La « transformation » de cette matière (nos déchets : trognons, épluchures, feuilles de salade abimées…) en un terreau parfumé et permettant de donner vie et nutriments à des plantes est une belle métaphore du travail de Dieu dans nos cœurs et dans le monde. L’acte de compostage a un pouvoir symbolique et pédagogique énorme puisqu’il part de la mort (feuilles mortes, rejets inutiles) et conduit à la vie, à une forme de résurrection.
On ne peut donc que vous conseiller de pratiquer le compostage chez vous ou dans un point d’apport à proximité dans le quartier.
Or tout le monde n’a pas la possibilité de disposer d’un composteur à proximité.
Et donc, si on lançait l’idée d’un « compost commun entre voisins » ?
Cela ne nécessite pas de compétences particulières, ni coût ni grande disponibilité en temps. Ce projet nécessite essentiellement trois ingrédients :

  • Un espace en pleine terre : c’est préférable (mais sur béton cela fonctionne aussi), il doit être d’une taille suffisante pour 3 bacs à compost, afin d’avoir un bac « actif », un « au repos » et un espace où stocker des feuilles et petites branches (déchets azotés secs).
  • Une ou plusieurs personnes motivées pour se former : le compost nécessite en effet un référent et un peu de surveillance. Il est prudent d’éviter qu’une seule personne soit formée car elle peut partir en vacances, déménager… Si une seule personne est disponible au départ, il faudra veiller à ce qu’elle partage sa compétence. Les retournements du compost ou des distributions quand celui-ci arrive à maturité, peuvent être de bonnes occasions d’organiser une ou deux heures de formation.
  • Quelques participants : ils alimentent le compost en apportant régulièrement leurs épluchures et leurs bio-déchets.

Eco-geste n°5 : Nos tontes...

Eco-geste n°5 : Nos tontes...
Et si on préservait la biodiversité en tondant plus écologique…
Un gazon à l’anglaise demande beaucoup de travail, de traitements et d’eau. Cette pelouse constituée d’une seule espèce végétale est un désastre pour la biodiversité.
Quelques conseils :

  • Tondez moins souvent, cela permettra l’installation d’un plus grand nombre d’animaux et une meilleure résistance à la sécheresse.
  • Pour supprimer le rejet de particules du moteur thermique de la tondeuse, avec une grande surface à tondre, essayez l’éco-pâturage (avec moutons ou chèvres) et avec une petite surface, essayez une tondeuse manuelle.
  • Dédiez des espaces plus importants à des prairies fleuries qui favorisent la biodiversité en supprimant la corvée de tonte.
  • Valorisez le trèfle qui reste vert même en plein été, qui couvre bien le sol, qui l’enrichit en azote et qui donc peut avantageusement remplacer le gazon habituel.

Eco-geste n°4 : Nos barbecues..

Eco-geste n°4 : Nos barbecues...
Et si on faisait des barbecues plus écoresponsables…
3 conseils :

  • Banissez les allumes-feux liquides qui dégagent des gaz toxiques pour l’air et pour les aliments. Préférez le petit bois, les pommes de pin ou les sarments de vigne bien secs.
  • Si vous êtes un mordu de viande, privilégiez le porc ou le poulet dont l’élevage émet moins de gaz à effet de serre. Par ailleurs, n’oubliez pas les légumes : brochettes de poivrons, oignons blancs, tomates cerises et courgettes marinés à l’huile d’olive et aux herbes de Provence
  • Une plancha à gaz émet 500 fois moins de particules fines qu’un barbecue au charbon. Si vous avez déjà un barbecue au charbon, banissez le charbon de bois (pour éviter la déforestation des pays d’où on l’importe) et privilégiez les combustibles à base d’épis de maïs, de noix de coco, de coques de noisettes ou de noyaux d’olives recyclés.
    D’après LE PELERIN numéro 7335 du 29 juin 2023

Eco-geste n°3 : Nos vêtements...

Et si on pensait écologie, même pour nos vêtements ou comment acheter des vêtements plus éco-responsables et plus respectueux de la planète…
3 conseils :

  • acheter des vêtements plus durables, donc de meilleure qualité
  • mieux entretenir ses vêtements (lessives plus douces, plus naturelles) pour les faire durer plus longtemps
  • utiliser des vêtements de seconde main (réutiliser, vendre, échanger)
    Vous avez des vêtements que vous ne portez plus ? Vendez-les ou mieux, donnez-les à des associations comme le Secours Catholique ou Emmaüs.

Eco-geste n°2 : Changer nos ampoules…

Savez-vous qu’une ampoule LED peut assurer les mêmes besoins en éclairage que vos ampoules à incandescence, vos ampoules fluocompactes ou même encore vos ampoules basse consommation, tout en consommant jusqu’à 10 fois moins d’électricité ?

Vous pouvez donc profiter de la même intensité lumineuse à moindre coût ! A noter que les ampoules LED possèdent également une durée de vie bien plus importante et peuvent éclairer en moyenne jusqu’à 40 000 heures, soit près de 30 fois plus longtemps que des ampoules à incandescence.

Pour résumer, passer vos luminaires à un éclairage LED, c’est réduire vos factures en faisant des économies d’énergie, et préserver l’environnement en conservant vos ampoules plus longtemps (pour être assuré de réaliser des économies d’énergie sur l’éclairage, il faut toujours choisir l’étiquette A+, voire A++). Pour l’éclairage extérieur, sachez qu’il existe des lampes à LED qui utilisent l’énergie solaire. Elles sont très efficaces et ne coûtent rien en électricité d’éclairage.

Eco-geste n°1 : Réutiliser l’eau froide ...

1) Réutiliser l’eau froide dans la salle de bains.
En attendant que l’eau chaude arrive avant de prendre une douche ou un bain, vous pouvez récupérer l’eau froide dans un récipient adapté à la quantité d’eau froide obtenue et pratique à l’usage (cuvette, bassine, arrosoir).
Avec cette eau vous pourrez par exemple, arroser vos plantes d’intérieur ou d’extérieur, verser cette eau directement dans les toilettes utilisées pour économiser une chasse d’eau, remplir le réservoir de la chasse d’eau, etc…
2) Réutiliser l’eau froide dans la cuisine.
En attendant que l’eau chaude arrive avant de faire la vaisselle, vous pouvez récupérer l’eau froide dans une bouteille ou tout autre récipient.
Comme pour celle de la salle de bains, cette eau peut servir pour arroser les plantes, mais aussi pour laver des légumes ou pour faire tremper la vaisselle sale, etc…